Livres numériques Beaux-Arts – La collection VisiLife

Tous les détails de chaque livre et les liens pour les acheter en cliquant sur les icônes.

  • Couverture Courtauld 150
  • Couverture Voltaire 150
  • Couverture Marquet 150
  • Corot
  • Ingres
  • Pieter Bruegel l'Ancien
  • Couverture Botticelli 150
  • Couverture Courbet
  • Rubens
  • Gustav Klimt
  • La peinture au musée d'Orsay
  • Anders Zorn (1860-1920) et le nu en plein air
  • Paul Guigou (1834-1871) et la lumière provençale
  • Galerie des Offices - guide numérique beaux-arts
  • François Blondel – Modigliani tome 2
  • Modigliani tome 1 - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • monet2_couverture01_150
  • monet1-final-150
  • François Blondel, Et… les peintres ont croisé douze dieux
  • Bernard Berenson, Les peintres de l'Italie du Nord
  • Bernard Berenson, Les peintres de l'Italie du Centre
  • Bernard Berenson - Les peintres florentins de la Renaissance
  • Bernard Berenson, Les peintres vénitiens de la Renaissance
  • Paul Bourget, Outre-mer I
  • Guy de Maupassant, La vie errante
  • Maupassant_surl'eau_150
  • Raphaël - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • Toulouse-Lautrec - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • Sisley
  • Cézanne
  • Vallotton - biographie enrichie – livre d'art numérique
  • Mary Cassatt – biographie enrichie – livre d'art numérique
  • morisot-150
  • degas-300
  • gauguin-150
  • renoir-150
  • vangogh-final-blanc-150
  • manet-final-150
  • velazquez-150

La Mer de glaces, Caspar-David Friedrich

La mer de glaces, Caspar-David Friedrich

La Mer de glaces, 1823-24, hst, 126,9 × 96,7 cm, Caspar-David Friedrich, Kunsthalle Hambourg

.

Friedrich (1774-1840) est d’abord un artiste romantique. Il se voulait peintre de paysages mais il inclut souvent des éléments imaginaires, ou des morceaux d’histoire. Ici, il fait référence à la grande quête du XIXe siècle, le passage du nord-ouest, qui sera immortalisé en littérature par les Aventures du capitaine Hatteras de Jules Verne en 1864, et sera finalement vaincu en 1906 par Amundsen.

Sur la droite, on peut voir l’épave du HMS Griper, perdu lors de l’expédition de Parry en 1820. Évidemment, Friedrich n’est jamais allé dans l’arctique, mais il voyait chaque hiver l’Elbe gelé, et s’en est inspiré pour ces aiguilles de glace qui pointent vers le ciel.

Le tableau a été jugé trop radical quand il a été montré et l’artiste n’a jamais pu le vendre jusqu’à sa mort. C’est pourtant (avec l’œil du XXIe siècle) une de ses œuvres majeures. Friedrich était fasciné par la glace. À l’âge de treize ans, Il avait été sauvé par son frère alors qu’il patinait. Ce même frère se noiera un peu plus tard (en 1787) en tombant d’une barque.

À sa mort, Friedrich était déjà complètement oublié. Redécouvert par un chercheur obstiné en 1906, il restera ignoré dans la première moitié du siècle. La grande exposition de Paris en 1976 lui permit de retrouver une gloire, à notre avis méritée.

01/12/2015

Photo wikimedia commons Caspar_David_Friedrich_006.jpg usr : Mathiasrex