Livres numériques Beaux-Arts – La collection VisiLife

Tous les détails de chaque livre et les liens pour les acheter en cliquant sur les icônes.

  • Couverture Courtauld 150
  • Couverture Voltaire 150
  • Couverture Marquet 150
  • Corot
  • Ingres
  • Pieter Bruegel l'Ancien
  • Couverture Botticelli 150
  • Couverture Courbet
  • Rubens
  • Gustav Klimt
  • La peinture au musée d'Orsay
  • Anders Zorn (1860-1920) et le nu en plein air
  • Paul Guigou (1834-1871) et la lumière provençale
  • Galerie des Offices - guide numérique beaux-arts
  • François Blondel – Modigliani tome 2
  • Modigliani tome 1 - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • monet2_couverture01_150
  • monet1-final-150
  • François Blondel, Et… les peintres ont croisé douze dieux
  • Bernard Berenson, Les peintres de l'Italie du Nord
  • Bernard Berenson, Les peintres de l'Italie du Centre
  • Bernard Berenson - Les peintres florentins de la Renaissance
  • Bernard Berenson, Les peintres vénitiens de la Renaissance
  • Paul Bourget, Outre-mer I
  • Guy de Maupassant, La vie errante
  • Maupassant_surl'eau_150
  • Raphaël - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • Toulouse-Lautrec - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • Sisley
  • Cézanne
  • Vallotton - biographie enrichie – livre d'art numérique
  • Mary Cassatt – biographie enrichie – livre d'art numérique
  • morisot-150
  • degas-300
  • gauguin-150
  • renoir-150
  • vangogh-final-blanc-150
  • manet-final-150
  • velazquez-150

La Blanchisseuse, Henri de Toulouse-Lautrec

Lautrec, La Blanchisseuse

La Blanchisseuse (Carmen Gaudin), 1889, hst, 93 x 75 cm , collection particulière, catalogue S327.

Carmen Gaudin était une ouvrière de Montmartre. Ses cheveux roux ont tout de suite attiré Lautrec, qui a été toute sa vie un grand admirateur des femmes rousses. François Gauzi, qui a publié ses souvenirs sur Lautrec, a raconté la première fois que Lautrec et Rachou croisèrent la jeune femme :

«… une jeune fille, vêtue simplement comme une ouvrière, mais dont la chevelure cuivrée fit s’arrêter Lautrec qui s’écria, enthousiasmé :
– Elle est bath ! Ce qu’elle a l’air carne ! Si on pouvait l’avoir comme modèle, ce serait merveilleux. »

En 1884, à la demande de Lautrec, Henri Rachou l’aborda et réussit à l’amener à l’atelier de la rue Ganneron, qu’il partageait avec Lautrec. Rachou sera nommé beaucoup plus tard conservateur du musée de Toulouse.

Lautrec va réaliser au moins cinq portraits à l’huile de la jeune femme et de très nombreux dessins.

Notre portrait du jour est peut-être le plus beau de tous. En cette année 1889, Lautrec est définitivement sorti de ses années d’apprentissage. La composition, la posture, le traitement de la lumière, l’aura du modèle ont ensemble concouru au succès de cette toile. Elle est devenue le 1er novembre 2005, chez Christie’s à New York, la plus chère adjugée à ce jour pour l’artiste avec un montant de 22,416 millions de dollars.

Jamais Lautrec n’a osé lui demander de poser nue. Il avait parfois des délicatesses et des timidités qui ne lassent pas d’étonner.

La jeune femme avait pris goût au métier de modèle et va poser pour d’autres peintres, comme Alfred Stevens et… Berthe Morisot.

Dès 1885, c’est elle qui pose dans le fameux Nu, vu de dos. En tant que modèle, elle se faisait parfois appeler Carmine Gaudin. Berthe Morisot, alors encore inexpérimentée dans la peinture de nu, avait demandé des conseils à Renoir.

Morisot, Nu, vu de dos

Nu, vu de dos, 1885, hst, 55,3 x 46,2 cm, Berthe Morisot, collection particulière

Des aventures à retrouver dans la toute nouvelle monographie de Lautrec et dans celle de Morisot… chez VisiMuZ, évidemment.

24/02/2016

Photos
1 wikimedia commons File:Henri_de_Toulouse-Lautrec_018.jpg Usr Sandik~commonswiki
2 Courtesy The Athenaeum, rocsdad