L’Adoration des bergers au Quattrocento en Italie du Nord

En cette période de la Nativité, deux tableaux vont retenir notre attention. L’Adoration des bergers est un épisode cité dans l’évangile de Luc (2). Il a été fréquemment traité par les artistes pour leurs commanditaires religieux.

Mantegna

La première Adoration, par Andrea Mantegna, est au Metropolitan Museum (voir le guide VisiMuZ du Met). Petite par la taille (40 x 55 cm), elle est grande par sa présence. C’est une œuvre de jeunesse de l’artiste, peinte vers 1450-1451.

20121231_Andrea_Mantegna_The_Adoration_of_the_ShepherdsAndrea Mantegna (ca 1431 – 1506) – L’Adoration des bergers, ca 1450-51.

Andrea Mantegna a grandi à Padoue dans un milieu féru d’érudition, étudiant la statuaire antique en pleine redécouverte à cette époque. Il sculpte autant qu’il peint ses personnages, et utilise un type de draperie dit romain, pour les habiller. Le paysage est austère, évidemment idéalisé. Joseph dort, deux bergers sont en adoration devant l’Enfant, mais leurs regards sont bizarrement plus orientés vers Joseph, deux autres personnages sont en train d’arriver sur la droite. Un bœuf se trouve sur la gauche, conformément à la tradition de l’Évangile apocryphe dit du « pseudo-Mathieu ». La barrière est aussi un symbole de la virginité de Marie, les angelots rouges introduisent un peu de poésie dans un dessin précis et dur. On retrouvera une évolution de la conception monumentale et très architecturée de Mantegna dans l’Adoration des bergers de Carlo Crivelli (1490, musée des Beaux-Arts de Strasbourg)

Mantegna, bien que beau-frère des Bellini, est loin d’eux dans la conception de ses tableaux et sa manière.

Giorgione

Il suffit pour s’en convaincre de contempler une autre Adoration des Bergers. Ce tableau plus grand (91 x 111 cm) est attribué quasi unanimement à Giorgione. Ce tableau est à la National Gallery of Art de Washington, maintenant l’un des tous premiers musées du monde grâce à la générosité de ses donateurs.

20121231_741px-Giorgione_014Giorgio Zorzi, dit Giorgione (1477-1510) – L’Adoration des bergers, ca 1500

Dans le schéma ci-dessous, on a indiqué les liens familiaux entre les artistes par un trait, les rapports maître-élève par une flèche pleine, les influences directes par une flèche pointillée.

20121231_VeniseOn voit bien les différences de conception de ces deux tableaux, alors que seuls cinquante ans séparent les deux œuvres. A la grandeur et la virtù antique de Mantegna, Giorgione oppose la douceur de la campagne vénitienne, toujours idéalisée, et celle d’une Nativité très humaine. La composition est symétriquement inversée. On retrouve la barrière symbolique, ainsi que le bœuf.

Ce moment de piété et de calme bucolique nous semblait un thème idéal en cette fin d’année. Joyeuses fêtes et heureuse nouvelle année à tous !

Crédits Photos

Mantegna  Auteur : Sailko.   Lien :http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Andrea_Mantegna_The_Adoration_of_the_Shepherds.jpg

Giorgione : Auteur Scewing. Lien : http://en.wikipedia.org/wiki/File:Giorgione_014.jpg

Brêve de fin d’année : 8,87 millions de nouvelles tablettes à Noël

 

Dans un article synthétique du 29 décembre, Elizabeth Sutton nous apprend que, selon un comptage effectué par Flurry  Analytics, 17,4 millions de tablettes et smartphones ont été activés (donc vendus) pour Noël 2012 à comparer aux 6,8 millions de Noël 2011, soit une augmentation de 255 % d’une année sur l’autre

Les tablettes représentent 51% des activations soient 8,87 millions de tablettes. Elles ne représentaient entre le 1er et le 20 décembre que 20% du total. Pour l’article originel, voir : http://www.idboox.com/etudes/noel-2012-174-millions-de-tablettes-et-smartphones-ios-et-android-actives/

Dans un autre article (lien) du même jour, Elizabeth Sutton cite une étude de Pew Research Center selon laquelle   « En novembre 2012, 25% des américains possédaient une tablette  comme un iPad ou un Kindle Fire et 19% une liseuse comme un Kindle ou un Nook. Dans l’ensemble, le nombre de personnes possédant une appareil permettant de lire des ebooks a plus que doublé par rapport à décembre 2011. »

 

La Pinacoteca Agnelli : un micro-guide VisiMuZ pour un WE àTurin

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VisMuZ a visité pour vous un musée peu connu. Trop petit pour entrer dans la collection, il mérite votre visite à l’occasion d’une balade en Italie. Aussi nous vous postons quelques commentaires pour vous permettre comme toujours de « savoir avant de voir ».

Informations pratiques

Via Nizza, 230 10126 Torino, Italie, % +39 011 006 2713
Web : https://pinacoteca-agnelli.it/visit/en/
Du mardi au dimanche de 10 à 19 h, le guichet ferme à 18h15. Fermé le lundi, les 24, 25, 31 décembre et le 1er janvier.
Pour les visiteurs en voiture, prendre la Tangenziale Sud, sortie corso Unità d’Italia. Parking intérieur gratuit (sites A, B, D, L) pour trois heures sur présentation du ticket d’entrée à la caisse de la Pinacothèque.
Tram et bus 1 à 18 – 35. Descendre à l’arrêt de métro / terminus LINGOTTO.

Généralités
La pinacothèque Gianni et Marina Agnelli a ouvert en 2002 sur le site historique des usines FIAT, le Lingotto, transformé en centre commercial et culturel sous l’égide de Renzo Piano. Le Lingotto était le symbole de l’industrie turinoise du XXe. La Pinacothèque est accessible en entrant d’abord dans le centre commercial. Il faut alors monter au 2e étage par les escalators, puis prendre l’ascenseur pour l’entrée dans l’écrin ou la « casquette » (lo « scrigno ») au 4e étage. La petite collection permanente est au 5e étage, les expositions temporaires aux 4e et 3e étages.

En cette fin d’année 2012, l’exposition temporaire « Freedom not Genius » (jusqu’au 10 mars 2013) fait la part belle à Damien Hirst, et aux œuvres de sa collection personnelle (Francis Bacon, Mario Merz…).

5e étage – Collection permanente
Elle est formée par le legs de Gianni et Marina Agnelli. Celui-ci avait deux amours : Canaletto et Matisse. Du premier, il a donné six toiles, dont le fameux « Bucentaure », du second, le musée expose sept œuvres. La collection permanente comprend au total vingt cinq tableaux et deux sculptures

★★

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Amedeo MODIGLIANI (1884-1920), Nu couché, 1917

Dans les années 1916-17, Modigliani a peint au total trente femmes nues. Ce tableau a été en 2011 la vedette de l’exposition « Inspiration Dior » à Moscou. Il correspond bien au désir d’Agnelli qui voulait offrir aux Turinois « plaisir, beauté et joie »

Bernardo BELLOTTO (dit aussi Canaletto « le Jeune ») (1720-1780) – 2
La Hofkirche à Dresde avec le château et le pont d’Auguste (Dresde depuis la rive gauche de l’Elbe), 1748 ♦Le Nouveau Marché de Dresde, vu depuis la Moritzstrasse, ca 1750

CANALETTO (Giovanni Antonio Canal, dit) (1697-1768) – 6
Le Pont du Rialto depuis le nord, 1725 ♦Le Grand Canal, près du pont du Rialto depuis le nord, 1725 ♦Campo San Zanipolo, 1726 ♦Le Grand Canal de Sainte-Marie de la Charité vers le bassin de Saint-Marc, 1726 ♦Le Grand Canal de l’église de Santa Maria di Nazareth (ou Scalzi) à l’église de Santa Croce, 1738 ♦Le Bucentaure au môle pour le jour de l’Ascension, 1740

Antonio CANOVA (1757-1822) – 2
Danseuse avec le doigt sur le menton (plâtre), be 1809-14 ♦Danseuse avec les mains sur les hanches (plâtre), 1811-12

Giambattista TIEPOLO (1696-1770)
Hallebardier dans un paysage , 1736

Édouard MANET (1832-83)
La Négresse, 1862-63

Pierre Auguste RENOIR (1841-1919)
Renoir - La Baigneuse blonde
La Baigneuse blonde,1882

 

Giacomo BALLA (1871-1958)
Velocità astratta, 1913

Henri MATISSE (1869-1954) – 7
Femme et anénomes, ca 1920 ♦Méditation – Après le bain, 1920 ♦Intérieur au phonographe, 1934 ♦Assiette de fruits et lierre en fleurs dans un pot à la rose, 1941 ♦Tabac Royal, 1943 ♦Michaella, robe jaune et plante, 1943 ♦ Branche de prunier, fond vert,1948

Pablo PICASSO ( 1881-1973) – 2
L’Hétaire, 1901 ♦Homme accoudé sur une table, 1915-16

Gino SEVERINI (1883-1966)
Lanciers italiens au galop, 1915

Bonne visite !

 

  • Crédits photographiques
  • Photo Bâtiment Auteur : SurfAst  https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pinacoteca_Giovanni_e_Marella_Agnelli1.jpg
  • Photo Modigliani  Auteur : Rlbberlin;https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Amedeo_Modigliani_-_Nu_couch%C3%A9.jpg
  • Photo Renoir Auteur  Rlbberlin https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Renoir_-_La_baigneuse_blonde.jpg

La lecture sur tablette : quelques infos pour le débutant 1/2

Pour avoir parlé avec de très nombreuses personnes de tous âges de la lecture numérique et des ebooks, j’ai ressenti la nécessité de partager quelques informations sur ce monde nouveau, encore mal connu (15% de la population mais en forte augmentation chaque jour) et en pleine effervescence.
De nombreux axes s’offraient à l’analyse, depuis le côté « geek » et technophile accro, jusqu’au technophobe incrédule à évangéliser. Nous supposons dans cet article, que la lecture numérique vous tente, mais vous n’avez pas encore osé vous lancer. D’abord, la liseuse ou la tablette n’est qu’un moyen, pas une fin. La fin, c’est le plaisir de la lecture. Pour éprouver ce plaisir, la liseuse ou tablette doit se faire oublier. J’espère que ces quelques conseils vous permettront de profiter au maximum de ces nouvelles expériences de lecture.

1) Un tout petit peu de techno : liseuse ou tablette ?

Pour faire court, la liseuse dispose d’encre électronique e-ink, et la tablette est rétro-éclairée. La liseuse est moins fatigante pour une lecture au soleil, bien adaptée aux romans, et… très peu aux autres livres. Elle est rarement tactile, souvent limitée à sa fonction de liseuse et son marché est en train de s’effondrer, remplacé par celui de la tablette.
La tablette est tactile, en couleurs, rétro-éclairée et donc un peu plus fatigante pour les yeux, mais mieux adaptée aux magazines, BD, guides, catalogues, etc. Enfin, elle est beaucoup plus polyvalente.
La liseuse était plus légère mais avec l’arrivée des tablettes dites « 7 pouces » cet avantage a disparu.
D’ailleurs le leader des liseuses, Amazon, a basculé du côté des tablettes avec son nouveau Kindle Fire.
Bref, la liseuse voit en cette fin 2012 son marché s’effondrer, et la tablette va sans doute la remplacer à court terme, sauf pour les gros lecteurs de romans, qui auront sans doute une tablette et une liseuse.

Tablettes_et_liseuse

De gauche à droite : un iPad (9,7 pouces), une tablette Kindle Fire (7 pouces), une liseuse Kindle de 2011

2) Une tablette pour lire : OK mais de quelle taille ?

Tablette 7 pouces, 10 pouces, 4/3 ou 16/9 ? De quoi parle-t-on ? Comme pour la télévision, de la diagonale de lecture, et alors, tout dépend de ce que l’on veut lire, de l’encombrement (et du poids)  que l’on est prêt à accepter, et de son âge !!!!
Pour faire simple, la liseuse 10 pouces est plus confortable pour la lecture en particulier pour les pdf (nous y reviendrons), plus lourde et encombrante, mais elle tient dans une sacoche de PC. La tablette  7 pouces tient a contrario dans un sac à main de dame (en général).
Donc en caricaturant (à peine) un homme quinqua ou plus et presbyte, se servira plus souvent d’une tablette 10 pouces, une femme trentenaire ou moins plus souvent d’une tablette 7 pouces.

En fait, ceci est un schéma un peu trop simpliste, parce que normalement sur une tablette la police de caractères devrait être redimensionnable. C’est vrai pour le format epub mais pas pour le format pdf : Quèsaco ?

3) format « fixed » ou « flow » et repagination

Le format « fixed layout » correspond à ce que l’on connaît du livre depuis six siècles, c’est-à-dire un livre divisé en pages, avec des marges gauche et droite, une présentation figée. Le format « flow » élimine la notion de page au profit d’un texte continu. Rappelons que dans l’Antiquité, sans être vraiment « flow », la pagination n’existait pas et la Torah est un rouleau, et non un ensemble de pages.
Une bande dessinée ou un livre pour enfants est plus souvent en « fixed layout », ceci est moins voire pas du tout important pour un roman ou un guide. Le format pdf bien connu est « fixed », le format epub3, norme des ebooks récents est « flow » ou « fixed » au choix.
L’avantage le plus immédiat pour un lecteur du format « flow » est la possibilité de changer de police de caractères ou de corps (10, 12, 14, etc..) qui entraîne une repagination automatique et adapte le livre au confort de lecture attendu par son lecteur
Un format pdf ne peut pas être redimensionné  ou repaginé. Il occupe une page écran et donc la taille des caractères va dépendre de la taille de l’écran. Pour qu’il reste lisible par certains lecteurs, la seule possibilité pour agrandir le texte est de zoomer (geste maintenant bien connu avec les doigts en pince), mais dans ce cas on n’a plus l’intégralité de la ligne sur l’écran et on est obligé de « scroller », ce qui diminue beaucoup le confort de lecture.
C’est pourquoi les grands lecteurs de pdf auront plutôt tendance à choisir une tablette 10 pouces.
Noter toutefois que des produits additionnels permettent de transformer les fichiers pdf en format « flow » et donc permettent de retrouver au prix de quelques euros (voir le logiciel  Repligo Reader) un confort de lecture acceptable. Florent Taillandier de Cnet France a écrit très récemment un excellent article à ce sujet :
https://www.cnetfrance.fr/news/comment-lire-un-fichier-pdf-sur-une-tablette-7-pouces-39785664.htm
Les guides VisiMuZ sont des ebooks au format « flow » pour un confort de lecture optimal, au format epub normalisé pour assurer une utilisation pérenne. Nous continuerons dans un article prochain en parlant des « readers » c’est à dire des programmes de lecture qui sont l’intermédiaire entre la tablette et votre livre, ainsi que du stockage de votre bibliothèque, des choses à faire et des erreurs à éviter.

Un tableau de Cézanne à identifier ! Bonne chasse !

En 1896, Paul Cézanne, peut-être lassé de ses joueurs de cartes et de ses montagnes Saint-Victoire, va peindre ce tableau. Est-ce un paysage réel, ou un cadre imaginé par l’artiste ? Si le peintre prend quelques libertés avec la réalité, le paysage réel existe bien. L’avez-vous reconnu ? Savez-vous dans quel musée se trouve ce tableau ? La première bonne réponse (aux deux questions) gagne un guide VisiMuZ de l’Ermitage pour son iPad. Pour la question 1, il faut une réponse très précise.

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En plus, vous avez droit à un indice. Ce tableau n’est pas à Saint-Pétersbourg.

Bonne chasse ! Et au plaisir de vous lire bientôt !


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Musée de l’Ermitage : un trésor caché, Vénus désarmant Mars

Vénus désarmant Mars, ca 1615-1620 de Pierre-Paul Rubens (1577-1640).

Ce tableau magnifique fait partie de ce qui est appelé pudiquement les « trésors cachés », et a été redécouvert à l’Ermitage en décembre 2004. Il était avant la seconde guerre mondiale dans la collection du Rheinsberg Palace à Berlin. Apparemment, il a été saisi par l’Armée Rouge lors de la prise de Königsberg (Prusse orientale, maintenant Kaliningrad en Russie) en avril 1945. Son statut est mal défini, puisqu’il est absent du site web du musée, tout en étant accroché sur ses cimaises.
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(Photo : VisiMuZ)

On lira avec intérêt sur ce sujet la position de la direction de l’Ermitage sur http://www.codart.nl/news/55/

“Even if the Rubens painting would have to be returned, it would be sent to Konigsberg from where it originally came, which of course is now Russia’s Kaliningrad”, said Dr Piotrovsky.

Une autre composition de l’artiste sur ce thème est accrochée au musée Getty à Los Angeles.
Nous aurons l’occasion prochainement de revenir sur l’origine compliquée de certains tableaux de l’Ermitage.

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Parution du guide VisiMuZ du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

Le guide VisiMuZ du musée de l’Ermitage a été publié aujourd’hui sur l’iBooks store. Il contient plus de 130 reproductions de tableaux, que vous pouvez agrandir en pleine page. Plus de 1100 œuvres ont été référencées, dont 15 *** et 47 **. Trois plans interactifs vous permettent de vous repérer à chaque étage du musée, à aller dans les sections qui vous intéressent, sans vous perdre sur les cinq hectares des quatre bâtiments. Des Titien, Rembrandt et Rubens de Catherine II aux Gauguin, Van Gogh, Matisse, Picasso des collections nationalisées de Chtchoukine et Morozov, vous connaîtrez tout des richesses du palais d’Hiver, du Petit Ermitage, du Vieil et du Nouvel Ermitage.

Musée de l'ErmitageCombien de fois êtes-vous sorti d’un musée, en remarquant à la librairie que votre visite a été incomplète ? Vous avez manqué de voir telle ou telle œuvre d’un peintre que vous appréciez particulièrement, ignorant de la présence de ce tableau, ou errant dans l’ignorance des subtilités des itinéraires dans le musée. Combien de fois avez-vous regretté de ne plus avoir sous les yeux, chez vous, après la visite, les commentaires des cartels ou les explications de l’audio-guide ?

Les guides VisiMuZ sont nés pour apporter une solution à cette situation. Ils sont dédiés aux peintures des collections permanentes des plus grands Musées du monde. Ils répertorient les œuvres de plus de 500 parmi les peintres ou sculpteurs les plus importants pour l’histoire de l’art. Le guide a ensuite été conçu pour permettre de les localiser le plus facilement possible dans les bâtiments.
Les guides VisiMuZ sont innovants, complets, simples, pratiques. Ils profitent pleinement des avantages du support numérique (navigation intuitive, recherche textuelle, police adaptée à la vue du lecteur, annotations, etc.).
Mais c’est aussi une nouvelle manière de visiter. Navigation à partir du plan du musée ou vers celui-ci, lien wers Wikipedia (en mode connecté) pour l’accès aux biographies, etc.
Les guides VisiMuZ  donnent une vision d’ensemble du musée. Ce sont aussi des guides nomades, rapides à télécharger, économes en place. Ils ne nécessitent aucune connexion, ce qui est indispensable à l’étranger.
Les guides VisiMuZ sont pérennes. Ce sont d’abord des livres. Ils sont transférables sur différentes tablettes.