Livres numériques Beaux-Arts – La collection VisiLife

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  • Anders Zorn (1860-1920) et le nu en plein air
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  • Galerie des Offices - guide numérique beaux-arts
  • François Blondel – Modigliani tome 2
  • Modigliani tome 1 - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
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  • François Blondel, Et… les peintres ont croisé douze dieux
  • Bernard Berenson, Les peintres de l'Italie du Nord
  • Bernard Berenson, Les peintres de l'Italie du Centre
  • Bernard Berenson - Les peintres florentins de la Renaissance
  • Bernard Berenson, Les peintres vénitiens de la Renaissance
  • Paul Bourget, Outre-mer I
  • Guy de Maupassant, La vie errante
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  • Raphaël - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
  • Toulouse-Lautrec - biographie enrichie - livre numérique Beaux-Arts
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  • Vallotton - biographie enrichie – livre d'art numérique
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Ebooks beaux-arts et plaisir de lecture – conseils pratiques

Les ebooks beaux-arts et le plaisir de lecture – Quelques conseils pratiques

Introduction

L’article ci-dessous vise à donner aux acheteurs de livres numériques beaux-arts toutes les clés pour un plaisir maximum.

À la différence du livre papier qui est un tout, le livre numérique se compose de quatre éléments :

1 – un terminal de lecture,
2 – un format de lecture,
3 – un programme de lecture (ou e-reader) et enfin
4 – du contenu lui-même, que nous appellerons livre numérique ou ebook.

Dans la conception et la réalisation du livre papier, l’éditeur décide de la reliure, du format, du papier comme de la maquette. Le lecteur parfois peste contre ces formats qu’il ne peut ranger dans sa bibliothèque mais ce n’est pas lui qui en décide.

Dans le monde du livre numérique, l’éditeur ne décide que du quatrième et dernier élément. Le lecteur décide des trois autres.

I – Le terminal de lecture

La lecture sur un terminal numérique a apporté quelques changements majeurs. Tout d’abord le livre doit s’adapter à la fois au terminal de lecture et au lecteur.

Le terminal de lecture peut être un ordinateur, une tablette, une liseuse, un smartphone.

• Le format des écrans d’ordinateurs (plus large que haut, 16/9) a été plus conçu pour la vision de films que pour la lecture. Son poids empêche de le tenir d’une main. Il n’est donc pas très agréable pour la lecture.

• Les tablettes (en couleurs, rétro-éclairées) et les liseuses (noir et blanc, encre électronique ou e-ink) sont les terminaux de lecture les plus performants et les plus appropriés. Les smartphones sont en réalité, pour la lecture, des tablettes de petite taille. Signalons enfin qu’il existe des liseuses couleur, aux couleurs fades et au prix très élevé, qui n’ont pas trouvé leur marché.

Pour lire un livre « noir » (un livre en noir et blanc, sans images, typiquement un roman ou un essai, dans le vocabulaire des éditeurs), le lecteur qui a le choix préfèrera le plus souvent une liseuse pour son confort de lecture, à l’intérieur ou à l’extérieur au soleil. Outre le manque de couleur, l’inconvénient de la liseuse est de ne pas permettre de lire de nuit sans lumière additionnelle.

Pour lire un livre en couleurs, qui inclut des photos en nombre plus ou moins élevé, la tablette s’impose. Son format sera d’au moins 6 pouces (c’est la taille de la diagonale de l’écran) pour un format de (15,4 ou 15,5) x 9 cm. Lire un livre illustré sur un format plus petit (smartphone ou « phablette ») peut s’envisager quand on y est obligé mais n’est pas une expérience très agréable.

Les tablettes ont des formats de 6 à 12 pouces, une moyenne s’établissant à 9,7 ou 10 pouces. Il est clair que plus le format est grand, plus le plaisir de lecture s’en trouve augmenté, mais le budget a des contraintes que le plaisir ne connaît pas.

Outre le format, la tablette est caractérisée par un système d’exploitation. Celui-ci est majoritairement iOS (monde Apple) ou Androïd (Google, Samsung). Il existe aussi des tablettes Microsoft Surface, que nous n’avons pas eu l’opportunité de tester.

II – Le format de lecture epub 2 et les autres.

C’est peut-être le point le moins connu et le plus controversé de la lecture numérique. Quel format privilégier pour le confort et le plaisir du lecteur ?

Un point fondamental de la lecture numérique est l’adaptation de son ergonomie à son lecteur. Celui-ci peut avoir de très bons yeux et aimer lire de petits caractères (comme le corps 9 des éditions de la Pléiade) ou bien aimer lire des caractères plus grands en corps 11, 12 ou 14. Il peut aussi choisir sa police de caractères ou encore demander que le livre soit lu à haute voix par le programme.

Quatre formats principaux existent (pdf, epub2, epub3, epub3 fixed). L’adaptation de la taille des caractères n’est possible que dans deux de ces formats : epub 2 et epub3.

2.1) Le format pdf

C’est un format étudié pour le papier et non un format numérique. Il est conçu pour être imprimé et non lu sur un écran. Il est relatif à des documents et il en conserve la mise en page.

Un livre pdf qui compte par exemple 271 pages sur une tablette 10 pouces, comptera aussi 271 pages sur un smartphone 3 pouces.

Une feuille A4 correspond à un écran de tablette de 12 pouces. Pour tous les autres écrans l’affichage sera réduit pour « rentrer » dans la page, ou bien l’écran devient une fenêtre (une loupe) devant un morceau de page. Est-il utile de préciser que le plaisir s’en trouve gâché ?

De plus la plupart des fichiers pdf n’inclut pas de liens internes ou externes et on ne peut ni agrandir des images, ni avoir d’interactions avec d’autres pages. Enfin, dans certains cas, la lecture peut s’avérer très saccadée lors des changements de pages, le temps de chargement d’une page pdf pouvant être assez long.

D’autres inconvénients existent, qui sont fonction des lecteurs (pas de fonction d’annotation, par exemple).

2.2) Le format epub2

Il est issu d’une norme internationale, qui garantit sa pérennité. Nativement conçu pour l’édition numérique, il n’a pas les inconvénients du format pdf. Ajoutons que notre expérience nous a montré que le passage à l’epub2 est parfois troublant pour l’éditeur habitué au papier.

Au-delà de l’absence de papier, de reliure, c’est la disparition de la notion de page qui peut être perturbante.

Dans les formats epub2 et epub3, les caractères sont redimensionnables. Le nombre de caractères dans une page et donc le contenu et le nombre de pages dépendent de la police et du corps choisis par le lecteur. La page devient une pseudo-page, variable selon la tablette utilisée et les caractères choisis. Par exemple, tel ouvrage qui comporte 263 pages sur tablette 9.7 pouces va en compter 850 sur un smartphone 4 pouces. On dit que ce format est redimensionnable ou « reflowable layout ».

Le format epub2 est le format le plus utilisé en 2016. Toutes les tablettes supportent le format epub2.

Le format utilisé par Amazon est une variante d’epub2 et il est facile (avec des outils gratuits comme le programme Calibre) de transformer l’un en l’autre. Le format epub2 garantit donc que vous pourrez lire le même livre sur n’importe quelle tablette. Il garantit ce qu’on appelle l’interopérabilité sur tous les types de tablettes.

2.3) le format epub3

Il est comme epub2 issu d’une norme internationale. Plus récent, il a des possibilités plus grandes que epub2 et permet par exemple l’insertion de vidéos, ou la présentation multi-colonnes. Il présente toutefois un grave inconvénient. À ce jour, les programmes de lectures epub3 ne sont pas au point à l’exception d’iBooks sur Apple et de Readium pour le navigateur Chrome sur PC. Ceci exclut donc toutes les tablettes Android, de même que les tablettes Kindle, et empêche toute interopérabilité. Il est donc à ce jour fortement déconseillé de l’utiliser, aussi bien pour un éditeur (marché réduit) que pour un lecteur (portabilité du livre sur divers dispositifs de lecture). Ceci changera sans doute à une date malheureusement indéterminée.

2.4) le format « epub3 fixed layout »

C’est une variante du format epub3 qui garde la notion de page pour des usages particuliers, comme la bande dessinée. Il est très marginal et n’est pas interopérable.

On notera enfin qu’il existe d’autres formats propriétaires que nous excluons, ces formats ne permettant pas l’interopérabilité et ne garantissant pas en conséquence la pérennité des achats du consommateur-lecteur.

Dans une approche éditoriale professionnelle, garantissant les droits du lecteur, nous avons choisi naturellement epub2 comme format de lecture.

III – Les programmes (ou applis) de lecture, ou e-readers – pour les livres illustrés.

Le choix du type de tablettes et le format des livres vont guider le choix des programmes de lecture.

Nous avons testé tous ces e-readers pour des livres avec de nombreuses œuvres d’art agrandissables.

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Même si l’environnement Apple a beaucoup d’autres défauts qu’on n’évoquera pas ici, on notera que dans le domaine de la lecture numérique, le confort et le plaisir de lecture sous iBooks (le programme de lecture natif de l’iPad) sont remarquables.

Sur Kindle Fire, l’application Kindle montre pour les livres de VisiMuZ un agrément de lecture équivalent à celui ressenti sur iPad.

Par contre, le e-reader Kindle, quand il est exécuté sur iPad, Androïd ou sur PC présente – pour des livres illustrés – différentes faiblesses.

Sous Androïd beaucoup de e-readers téléchargés (gratuits ou payants) présentent des bugs à l’usage pour des livres illustrés. Presque au niveau (mais pas tout à fait) de l’iBooks d’Apple et de Kindle sur Kindle Fire, on peut citer pour Androïd Google Play et Gitden Reader puis un peu en dessous FBreader.

Un comparatif complet des fonctionnalités techniques théoriques des e-readers Android se trouve sur wikipedia ici.

Google Play est parfait sur presque tous les plans. Il a un seul inconvénient. L’agrandissement maxi des images (Image Zoom with zoom/pan) supporté par la norme epub2 est remplacé par une fonctionnalité Google d’agrandissement de toutes les pages qui inhibe la fonctionnalité standard. Le mode Google Play est expliqué ici (chercher double-tap).

Gitden Reader fonctionne très bien. Son interface sous Android est seulement un peu plus confuse que celle d’iBooks sur iPad. Notez qu’il existe aussi une version de Gitden sur iPad qui est aussi performante que iBooks.

FBReader est très paramétrable, mais pour cette raison, il ne respecte pas toujours la maquette telle qu’elle a été définie par l’éditeur. Les paramètres de FBReader remplacent alors les choix faits dans le livre et c’est parfois troublant.

Nous avons testé aussi Bookari, Moon+reader, Helicon, Adobe Digital Elements, Aldiko. Tous ont montré des faiblesses importantes.

Nous n’avons pas testé les e-readers des liseuses. Les livres VisiMuZ contenant de nombreuses illustrations en couleurs perdent beaucoup de leurs charmes en noir et blanc.

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IV – Les livres (ebooks)

Les livres beaux-arts de VisiMuZ comprennent de nombreuses images, un diaporama en fin d’ouvrage, des liens internes et externes. Ils sont au format epub2 redimensionnable (reflowable layout). Les images sont agrandissables, un diaporama est proposé en fin d’ouvrage.

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Ils méritent une tablette de taille au moins égale à 8 pouces, ainsi qu’un e-reader efficient comme décrit plus haut.

Ces ingrédients une fois réunis assurent au lecteur un confort optimal de lecture et garantissent son plaisir. Bonnes lectures !